Résumé du livre: Voici mon père I. La vie de Cheikh Moulla – Partie 1

pelerinagemarcheCheikh Moulla est né en 1888 de deux parents kurdes dans un village appelé Jilka, sur une île Bouthane (qui signifie en arabe « fils de Omar », d’où son nom « Al Bouti »). Ce village est situé en Turquie, à la frontière syrienne.

Au cours de son enfance, il apprit le Coran et les sciences religieuses auprès de plusieurs cheikhs. Par la suite, il devint imam dans la mosquée de son village ainsi qu’enseignant en sciences théologiques.

A l’âge de 26 ans, il participa, en tant que moujahid, à la première guerre mondiale où il pris parti contre la puissance soviétique. Il fut volontaire et fit le jihad contre l’armée de l’URSS car il redoutait la chute du califat islamique, sa crainte fut confirmée par la suite. En effet, à cette époque, l’empire ottoman était toujours existant et organisait sa structure politique sur le mode du califat.
Suite à la fin de la guerre, il se marria en prenant pour épouse Manji qui était l’une de ses proches. Il perdit malheureusement tous ses enfants l’un après l’autre.

Il eut toutefois un autre garçon qu’il présenta, par peur de le perdre à son tour, à un Sheikh vertueux afin qu’il fasse pour lui des invocations. Il le baptisa au nom du Sheikh pour avoir la bénédiction: « Mohammed Saïd ». Ce dernier ne mourra pas, c’est lui qui finira par écrire cette histoire.

Par la suite, il entreprit de faire le pèlerinage. Seulement, au cours du chemin, le guide prit la fuite avec le chameau après avoir reçu la totalité du paiement. Cheikh Moulla Ramadan fut donc réduit à faire l’ensemble du trajet à pieds. Toutefois, à aucun moment la colère ne le saisit, au contraire, il fut joyeux à l’idée de voir une de ses invocations exaucée: celle d’entrer en marchant à la Mecque.
Au retour, après 6 mois passés sur les routes, il perdit tous ses bagages et avec, tous les présents qu’il souhaitait apporter de son long voyage à sa famille: il y eut une erreur et dans la confusion, on chargea ses bagages sur un bateau ayant une destination différente de la sienne. Il se retrouva ainsi, comme à l’aller, dépourvu de tous ses biens.